Les pionniers de la mani-festation, plusieurs anciens lauréats et les bénévoles qui la rendent possible seront à l’honneur le 5 mars à l’Ecole professionnelle de Montreux (EPM). La formule du concours, elle, a été légèrement modifiée.
Qui succédera à Ethan Baruffa, sacré Meilleur apprenti cuisinier du canton de Vaud l’an dernier? Ils seront huit en lice pour tenter de décrocher ce titre qui revêtira cette année une importance sinon particulière, du moins symbolique, puisque le concours fête sa 25e édition. Parmi les finalistes figurent Charles Acevedo (Beau-Rivage Palace, Lausanne), Daouda Barry (COFOP, Lausanne), Lucas Bron (Restaurant du Tennis, Lausanne), Yasmina Fedal (Hotel & Gastro Formation Vaud, Pully), Samyra Guex (SV Suisse SA, Lausanne), Mélissa Manso Gouveia (Garde & Ris, Paudex), Annabel Reinschmidt (EPM) et Lé-na Rousselle (La Fleur de Sel, Cossonay). Leur point commun? Ils sont tous apprentis cuisiniers de deuxième année, conformément à la règle entrée en vigueur cette année. «L’objectif est d’harmoniser le niveau des finalistes. Auparavant, les deuxièmes années pouvaient se retrouver face à des troisièmes, ce qui pouvait fausser la donne. Les apprentis ne pourront donc plus participer au concours qu’une seule fois. On peut le regretter, mais le timing fait sens par rapport au plan de formation», explique Martial Stoky, enseignant à l’EPM et vice-président du concours.
Aucun changement n’est en revanche à signaler du côté du concours lui-même. Comme c’est le cas depuis le première édition, l’événement est sponsorisé par Aligro, avec le soutien de l’EPM et de l’Amicale vaudoise des cuisiniers. Quant à l’épreuve à proprement parler, d’une durée de cinq heures, elle s’organise toujours en deux parties: la première consiste en la création d’un mets libre sur le thème des poissons et crustacés du Léman, avec omble, brochet et écrevisse, apprêtés librement avec une sauce chaude, une garniture à base d’un féculent et deux autres à base de légumes; la seconde est un mets imposé – un hors-d’œuvre chaud régional – dont la recette détaillée est fournie aux participants un quart d’heure avant leur entrée en cuisine. «Ils peuvent être accompagnés à ce moment-là de leur coach», précise Martial Stoky, qui travaille étroitement avec Yan Cardinaux, doyen de la section cuisine et président du concours.
A l’occasion de la 25e édition, la cérémonie de remise des prix rendra hommage à celles et ceux qui ont écrit l’histoire de ce rendez-vous annuel, à commencer par les pionniers (Guy Joseph et Stephan Vaucher, qui a présidé le concours de sa création à 2018) et les bénévoles qui œuvrent en coulisse. «Sans eux, et sans les participantes et participants, il n’y aurait pas de concours», conclut Martial Stoky.
(Patrick Claudet)