Après sept ans à la tête des cuisines d’Igniv Bad Ragaz, Silvio Germann reprend l’Hôtel Mammertsberg, sur les bords du lac de Constance.
Situé à une quinzaine de minutes de Saint-Gall, avec sa vue apaisante sur la verte Thurgovie et le lac de Constance, le Mammertsberg est une imposante maison de maître à colombages et voûtes de pierre, nichée dans un parc idyllique. C’est aussi un Relais Château doté de suites et chambres luxueuses et d’un restaurant gastronomique, dirigé depuis neuf ans par August et Luisa Minikus, auréolé d’une étoile Michelin et 17 points Gault & Millau. Le couple a annoncé récemment son souhait de se retirer au profit de la jeune génération: celle-ci va s’incarner bientôt en la personne de Silvio Germann, 31 ans. Ce Lucernois d’origine est resté sept ans dans les cuisines d’Igniv by Caminada à Bad Ragaz, mais ce sera son premier projet en solo, la cuisine portant sa seule signature. Entré à 22 ans à Schauenstein après sa formation au restaurant Epoca, à Flims, il y reste trois ans avant de se perfectionner à São Paulo chez la star brésilienne Alex Atala en 2015, puis d’être rappelé par Andreas Caminada, qui le nomme chef d’Igniv au Grand Resort Bad Ragaz. Sept années couronnées de succès, avec deux macarons Michelin et 18 points au Gault & Millau.
«Mammertsberg est un vrai petit bijou, dont j’apprécie l’atmosphère et l’architecture, mêlant les éléments historiques et contemporains. Cette maison a une âme qui fait que la clientèle s’y sent bien», indique Silvio Germann, qui se réjouit de devenir le nouveau maître à bord. Le propriétaires Daniela et Jürg Maurer se réjouissent aussi de cette nouvelle ère et le site s’inscrira dans la Boutique Collection d’Andreas Caminada, à l’instar du Château de Schauenstein à Fürstenau. «Mammertsberg est une formidable opportunité pour Silvio, qui pourra y exprimer tout son talent et ses qualités d’hôte et je continuerai à l’épauler avec grand plaisir», souligne Andreas Caminada La reprise se fera en avril, mais le décor sera revu avant la réouverture, prévue à l’automne.
(Véronique Zbinden)
