Lors de la compétition, certaines délégations logent dans des établissements entièrement privatisés, adaptés à tous leurs besoins.
Les équipes nationales engagées dans l’Euro féminin de football qui débute aujourd’hui disposent, pour certaines, d’hôtels entièrement privatisés. C’est le cas notamment des joueuses françaises, logées à l’hôtel Heiden, à Heiden (AR). «Aucun autre client n’est admis durant leur séjour», indique la directrice de l’établissement, Béatrice Forster. Le chef cuisinier de l’équipe de France assure lui-même la préparation des repas: «Il a établi tous les menus, du petit déjeuner au souper, et il codirige temporairement notre cuisine avec notre chef Philipp Auf der Maur», précise-t-elle.
L’équipe suisse, elle aussi, bénéficie d’un hôtel entièrement dédié à son confort: le Seepark, à Thoune (BE). «Cela nous permet d’être pleinement disponibles et très réactifs pour répondre aux besoins de l’équipe», explique Gaël Hänni, responsable marketing et communication. Une attention particulière est portée à la qualité de l’alimentation: «Nous collaborons étroitement avec Stephan Kastl, le chef de la Nati, ainsi qu’avec l’Association suisse de football, afin de proposer une planification nutritionnelle adaptée et rigoureusement pensée», ajoute-t-il. Le cadre doit également contribuer au bien-être physique et mental des athlètes. A cet égard, l’équipe de France arrive avec ses propres équipements: matériel de fitness, bain de glace, objets de décoration aux couleurs tricolores. «Elles tiennent à créer un environnement qui leur ressemble», note Béatrice Forster. Du côté suisse, les demandes portent sur des coussins et couvertures supplémentaires, ainsi que sur des éléments de décoration personnalisés. Les hôtels ne sont pas les seuls à se mobiliser. Les offices du tourisme des villes hôtes (Bâle, Berne, Genève, Zurich, Saint-Gall, Lucerne, Thoune et Sion) signalent que la grande majorité des établissements affichent complet ou presque.
(doe/pcl)
