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Le meilleur du porc suisse

Motivés et aguerris, les jeunes talents ont brillamment mis en scène leurs créations lors du concours La Cuisine des Jeunes. Autant de raisons de saluer leurs performances.

  • Le plat gagnant et l’amuse-bouche de Remo Messerli. (Photos Andrin Fretz)
  • La subtile fleur de céleri et le travail minutieux de Nino Schüpbach.
  • Filet farci et joue en croûte croustillante: la création de Louis Geser.
  • Ce qui semblait simple chez Debora Pfister réservait quelques surprises.
  • Mosaïque de filet mariné en croûte de bette par Yanis Joss, et tartare de filet rafraîchissant en amuse-bouche.
  • Le regard affûté des jurés Fernando Michlig et Philippe Deslarzes.
  • Échanges entre professionnels à l’heure de l’apéritif.
  • Les derniers gestes de Louis Geser au moment du dressage.
  • De ces deux candidats, un seul remportera la victoire: Nino Schüpbach ou Remo Messerli.
  • Un cuisinier et de nombreux spectateurs: Nino Schüpbach est le dernier à dresser.
  • Nino Schüpbach en pleine action.
  • Remo Messerli concentré sur sa
    préparation.

  • Yanis Joss taille le filet de porc pour en faire un tartare.
  • Le présentateur David Picenoni interviewe Yanis Joss lors de la remise des prix.
  • Le geste parfaitement maîtrisé de Debora Pfister.

La longue histoire de La Cuisine des Jeunes a connu quelques incidents, mais celui qui s’est déroulé lundi 5 mai dernier marquera les esprits: un poste de cuisson est tombé en panne en pleine compétition. Même Daniel Haldimann, de Hugentobler Systèmes de cuisson, qui avait équipé la cuisine du Workspace Welle 7 à Berne avec du matériel professionnel, n’en revenait pas. Dernier à s’élancer, Nino Schüpbach a en effet vu son plan de travail s’arrêter au milieu de l’épreuve, l’obligeant à déplacer toute sa mise en place. En toute logique, le jury a décidé de lui accorder du temps supplémentaire. Au moment du dressage, le silence était total. Puis, après dix secondes de suspense, les applaudissements ont résonné.

Nino Schüpbach, Remo Messerli, Yanis Joss, Debora Pfister et Louis Geser ont disputé à Berne la finale de l’édition 2025 du concours La Cuisine des Jeunes, organisé par Viande Suisse. (Photo Andrin Fretz)

Le goût privilégié à l’aspect purement visuel

«Les jurés attachent de l’importance à un travail précis et soigné», rappelle Christoph Hunziker. «C’est pour cela que nous avons retenu deux pièces du cochon: le filet, noble, et la joue, à braiser.» La maîtrise des techniques de cuisson reste la base du métier, mais c’est le goût qui fait la différence. «Chaque composante de l’assiette est dégustée et notée séparément, y compris l’harmonie d’ensemble entre viande et garnitures.» Le jury n’a pas pénalisé les éléments dont la température était légèrement descendue, et qui était par conséquent inférieure à celle à laquelle l’assiette aurait été servie au restaurant.

Remise des prix et dîner entre amis

«Le moment de vérité est arrivé»: C’est avec ces mots que Philippe Häberli, responsable marketing chez Proviande, a ouvert la cérémonie de remise des prix. Il a remercié toutes les personnes impliquées dans la manifestation, à commencer par Heinrich Bucher, directeur, et Markus Zemp, président de Proviande, qui ont soutenu le concours et s’apprêtent à quitter leurs fonctions. Il a également salué les partenaires du concours, sans lesquels l’événement n’aurait pu avoir lieu. Mention spéciale également à Axel Boesen, lauréat 2024, venu préparer son plat de volaille pour les finalistes, leurs proches et les invités de l’édition 2025.
Lors de la remise des prix, alors que seuls Nino Schüpbach et Remo Messerli attendaient encore leur classement, une réplique a fusé. Nino a remercié Remo de lui avoir prêté ses plaques. Ce dernier, hilare, lui a lancé: «Je n’aurais peut-être pas dû accepter!» Un échange qui traduit bien l’esprit de camaraderie qui règne entre les finalistes du concours.

(gab/pcl)