La Société professionnelle de l'hôtellerie-intendance (sphi) a donné rendez-vous à ses membres dans l'un des monuments les plus emblématiques de la capitale vaudoise.
Saviez-vous qu’il subsiste, sous la cathédrale Notre-Dame de Lausanne, les traces de l’un des édifices religieux bâtis antérieurement au même endroit? Le visiteur y accède par une petite porte sous le chœur et chemine sur toute la longueur de l’édifice dans un sous-sol où se succèdent plusieurs salles. On y voit les vestiges d’une église, mais aussi plusieurs squelettes étonnamment bien conservés, le tout dans un espace qui pourrait à terme être ouvert au public. Mais ce n’est pas pour tout de suite, à en croire l’intendant Jean-Claude Gafner, d’où le privilège qu’ont eu les participants de l’événement organisé par la Société professionnelle de l’hôtellerie-intendance (sphi).
Articulée autour du thème de la préservation de la valeur, cette journée – à laquelle participaient Elvira Schwegler et Catherine Basile, respectivement secrétaire générale et membre du comité – a également permis de visiter les combles de l’édifice voué au culte protestant depuis 1536. Après les catacombes, les hauteurs! Avec à la clé des sensations fortes au moment de longer la façade intérieure à plusieurs dizaines de mètres de hauteur au-dessus du croisillon sud du transept. A l’heure de l’apéritif, les participants ont aussi pu poser des questions à Jean-Claude Gafner, chargé de l’entretien du bâtiment, et dont la tâche est rendue ardue par la valeur patrimoniale de la cathédrale qui l’oblige à travailler en étroite collaboration avec des restaurateurs. Et un chiffre pour terminer: avec 480 000 visiteurs par an, l’emblème de la ville de Lausanne est davantage visité que le château de Chillon.
(Patrick.Claudet)