Etrennée en Suisse l’an dernier, la formule du mois de janvier sans alcool est de retour. Avec moins de polémiques et le soutien d’Alexandre Fischer.
Né en Grande-Bretagne, le Dry January est un mouvement mondial encourageant des millions de personnes à vivre l’expérience d’un janvier sans alcool. Lors de son introduction en Suisse l’an dernier, l’opération avait été critiquée par les restaurateurs et vignerons, alors durement touchés par la pandémie. La tenue en ce mois de janvier d’une seconde édition semble avoir eu lieu dans un climat plus pacifié. Il faut dire que l’événement soutenu par l’Office fédéral de la santé s’appuie sur des statistiques qui plaident en faveur de sa reconduction. Selon les organisateurs, 69 % des participants se sentent en meilleure santé, 70 % ont un meilleur sommeil et 72 % parviennent à réduire leur consommation à long terme, sans parler de l’économie d’argent. Vigneron à Yens (VD), Alexandre Fischer soutient l’opération. Interviewé par 24 Heures, il dit ne pas vouloir «aller contre la démarche» et rappelle que la menace est moins le Dry January que «la production de vin industrielle et [les] importations massives».
(pcl)