Si l’image du Valais n’a jamais été aussi positive, le canton cherche à renforcer sa position en tant que lieu de travail et d’habitation.
Depuis sa création en 2013, Valais/Wallis Promotion est dirigé par Damian Constantin. C’est donc sous son impulsion qu’une première étude d’image avait été menée avec l’institut Link en 2014. Objectif: constituer une base de référence en vue de comparaisons futures, d’où les études conduites l’année suivante puis en 2018. «La dernière en date, réalisée fin 2021, peut donc être lue à travers le prisme des précédentes», lance le natif de Salquenen, au bénéfice d’une licence en économie de l’Université de Berne et diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne.
Les enseignements? L’image du Valais n’a jamais été aussi positive, les Suisses font preuve d’un véritable attachement au canton alpin et les produits de son terroir sont tout particulièrement appréciés. Deux chiffres résument d’ailleurs les rapports idylliques noués au fil des ans par les Valaisans avec leurs concitoyens: 63 % des personnes interrogées connaissent la marque Valais, ce qui constitue un record, et 60 % disent y avoir séjourné une fois. «On peut y voir l’effet de la crise sanitaire, durant laquelle beaucoup de Suisses ont compris qu’ils disposaient en Valais d’un cadre de vie idéal et de toutes les infrastructures nécessaires à l’exercice de leur activité professionnelle», souligne Damian Constantin. L’étude souligne aussi une meilleure répartition des séjours tout au long de l’année (l’été concentre 69 % des visiteurs, l’hiver 53 %, mais l’automne a bondi à 44 %), tandis que la diversification de l’offre touristique, avec un volet gastronomique toujours plus prégnant, s’est encore accentuée.
Pour ce fils d’hôteliers, qui a grandi dans l’établissement familial au milieu d’hôtes dont il montait les bagages en chambre pour se faire un peu d’argent de poche, c’est une excellente nouvelle. Le tourisme quatre saisons, après tout, est depuis longtemps l’une des principales orientations stratégiques de l’organe de promotion intersectoriel dont le modèle novateur a inspiré d’autres cantons (Vaud, par exemple). Néanmoins, Damian Constantin souhaiterait élargir son action. «Le potentiel du Valais comme lieu de travail et d’habitation est important. D’où notre volonté de miser sur la beauté des paysages, la qualité de vie, le dynamisme de l’économie et l’innovation des entreprises implantées dans le canton pour attirer une nouvelle population partageant nos valeurs en termes de durabilité économique, sociale et écologique.»
(Patrick Claudet)