En marge de son traditionnel festival culinaire, The Fork livre les résultats d’une étude réalisée en avril auprès de ses utilisateurs et partenaires.
Au fil des semi-confinements successifs, le leader de la réservation de restaurants en ligne a interrogé à plusieurs reprises les gastronomes et restaurateurs helvétiques pour savoir comment ils traversaient cette crise inédite par son ampleur. Après la levée complète des restrictions sanitaires, l’équipe de Rémy Bitoun, directeur de The Fork pour la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, s’est de nouveau tournée vers ses partenaires à la faveur d’une étude menée en avril. Qu’y apprend-on? Tout d’abord, les Suisses ont massivement plébiscité les opérateurs de l’hôtellerie-restauration depuis le début de l’année: le niveau des réservations a ainsi dépassé ceux à la fois de 2020 (+8 %) et de 2021 (+44 %), et ce dès les premières semaines ayant suivi la levée des restrictions. Ensuite, un gastronome sur deux dit vouloir continuer à sortir au restaurant en dépit de la crise qui a succédé au Covid, même si 52 % des utilisateurs interrogés ressentent un impact sur leur situation économique en lien avec le conflit en Urkaine. Du côté des restaurateurs, l’inquiétude porte sur la hausse du prix des matières premières et de l’énergie (un constat partagé par 83 % des professionnels sollicités). Enfin, le renchérissement des denrées les encourage à trouver des alternatives: d’une part en adaptant leurs menus (46 %), d’autre part en démarchant des producteurs locaux (25 %).
C’est dans ce contexte que The Fork organise jusqu’au 5 juin prochain son traditionnel festival culinaire. Six mille restaurants y participent dans 12 pays, dont 200 rien qu’en Suisse; tous offrent 50 % de réduction sur leur carte. Une manière d’attirer de nouveaux clients (3,6 fois plus chez les participants, selon une étude d’octobre 2021), et de générer davantage de réservations (2,4 fois plus). En 2021, le festival a réuni plus de 2,2 millions de personnes.
(Patrick Claudet)
