Agée de 22 ans, Dalila Zambelli vient de rejoindre l’équipe nationale suisse junior des cuisiniers. Au quotidien, elle prépare des repas pour quelque 300 personnes.
Quand son père était aux fourneaux, la petite Dalila n’était jamais loin. Elle adorait le regarder faire ou lui donner un coup de main. Et elle était fermement décidée à devenir cuisinière. «Mais beaucoup de gens me disaient que ce métier était trop dur pour une femme, trop stressant, et qu’entre eux, les cuisiniers se parlaient mal», explique la Tessinoise de 22 ans. Elle opta donc pour une formation commerciale. Ensuite, elle partit outre-Rhin pour perfectionner son allemand. Et, à son retour, les choses étaient claires: elle ne voulait plus travailler dans un bureau. Renouant avec sa passion, elle débuta un apprentissage de cuisinière. «La cuisine est un art. Il faut maîtriser la technique tout en étant créative», dit-elle, convaincue d’avoir fait le bon choix.
Dalila Zambelli n’est pas apprentie dans un restaurant gastronomique ou un hôtel cinq étoiles, mais dans les cuisines de la place d’armes d’Isone (TI). Elle a accepté ce poste en connaissance de cause: «Je voulais travailler dans la restauration collective pour avoir plus de temps pour apprendre. Et puis j’aime les structures claires et la discipline.» Pour elle, chaque brigade doit relever ses propres défis: «A Isone, nous servons 300 personnes en même temps. En ville, le midi, il y a une grosse pression pendant deux heures non-stop. Les deux situations sont exigeantes.» Après sa formation, qui se termine cet été, elle aimerait travailler dans un restaurant conventionnel afin de découvrir un autre aspect de son métier.
Entre son quotidien et le monde de l’art culinaire, qu’elle pratique depuis sa participation au concours pour apprentis Gusto 21, le contraste est saisissant. Tandis qu’à Isone, il lui arrive de préparer du riz Casimir pour des centaines de personnes, elle a proposé au jury du concours des boulettes de sandre en croûte d’amande. Mais elle n’oppose pas les deux: «Nourrir 300 personnes n’est pas facile non plus. Il faut savoir s’organiser et tout coordonner, des qualités qui m’aident lorsque je prépare un concours.»
Invitée à rejoindre l’équipe nationale suisse junior des cuisiniers suite à sa victoire lors du Gusto 21, elle a accepté tout de suite: «Je ne peux que profiter d’une telle expérience. Cela va me permettre d’apprendre plein de choses et de m’améliorer.» Cet automne, au Luxembourg, elle participera donc à la Culinary World Cup.
Actuellement, en tant que novice, elle se charge de toutes les tâches que les autres n’ont pas le temps de faire. Mais cela ne l’empêche pas de se réjouir au plus haut point: «J’ai été très bien accueillie et j’ai vraiment hâte de participer à cette aventure.» Ces prochains mois, toute l’équipe va s’entraîner d’arrache-pied en vue de la Culinary World Cup. Car si, en novembre, les membres de l’équipe junior veulent comme ils l’ambitionnent se classer parmi les premiers, il faudra que tout soit absolument parfait – jusque dans les moindres détails.
(Angela Hüppi)
20.5, 18h 30, Rotkreuz
19.8, 18h 30, Weggis
23.9, 18h 30, Lucerne
21.6, 11h 30, Vitznau
9.9, 18h 30, Lucerne
Davantage d’informations: hotelgastrounion.ch
Cosponsors:
G. Bianchi AG,
Electrolux Professional
Sponsor principal:
Swica Organisation de santé
Equipementiers:
Gastroimpuls,
KAI/sknife,
Kentaur Work Wear,
Oehrli Berufsmode
Partenaires de l’équipe nationale suisse des cuisiniers:
Aligro,
Ben’s Original,
Hero,
Pacojet,
Saviva Food Services
Partenaires de l’équipe nationale suisse junior des cuisiniers:
Boiron,
Brunner-Anliker,
Emmi Food Service,
Hug AG,
Transgourmet/Prodega,
Wiberg
