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Les jeunes talents vaudois ont rendez-vous à l’EPM

Huit professionnels en herbe participeront le 7 mars prochain à la 22e édition du Concours vaudois des apprentis cuisiniers à l’Ecole professionnelle de Montreux (EPM).

Basil Chevalley, gagnant 2019 (à dr.), Elisa Dougoud (2e) et Nicolas Giltay (3e). (DR)

Qui succèdera à Basil Chevalley, l’apprenti de troisième année qui a décroché l’an dernier le titre de Meilleur apprenti cuisinier du canton de Vaud? C’est la question que doivent se poser les huit finalistes de la 22e édition de ce concours soutenu depuis sa création par Aligro, et dont le jury a épluché les dossiers anonymisés qui contenaient non seulement la recette et une photo du carré d’agneau que les candidats devront accompagner de trois garnitures, mais aussi la fiche technique et le bon d’économat. «L’absence d’un seul de ces éléments était éliminatoire et les membres du comité ont procédé à la sélection en toute indépendance, de manière à ce qu’aucun(e) candidat(e) ne soit lésé(e) ou au contraire favorisé(e)», lance Martial Stoky, enseignant à l’EPM et vice-président du concours, qui, à l’instar de son président Yan Cardinaux, lui aussi enseignant, n’a pas été impliqué dans le choix des finalistes. 

Un jury de dégustation mixte

En plus du carré d’agneau, les candidats devront réaliser un entremets glacé dont la recette leur sera communiquée le matin du concours, plus précisément un quart d’heure avant leur entrée en cuisine, et qu’ils devront suivre à la lettre.

«Le concours est pour les participants le meilleur moyen de se préparer à leur examen»
 

«Avant d’entrer en action, ils disposeront néanmoins d’un quart d’heure pour en discuter avec leur coach – un collègue, le chef de leur établissement ou plus généralement leur maître d’apprentissage –, ce qui leur permettra d’aborder la tâche avec quelques tuyaux», poursuit Martial Stoky. La durée totale de l’épreuve est quant à elle de cinq heures, et, comme l’an dernier, le jury de dégustation sera constitué d’une majorité de cuisiniers professionnels, mais aussi de non-professionnels gravitant dans l’univers de l’hôtellerie-restauration pour intégrer d’une manière indirecte l’avis du client.  

Tous les secteurs et régions

Pour ce qui est de la provenance des huit finalistes, elle est représentative à la fois des différentes régions du canton et des secteurs d’activité. «Nous avons aussi bien des apprenti(e)s issu(e)s de l’hôtellerie-restauration traditionnelle que de la restauration collective, ainsi que de la gastronomie et d’institutions spécialisées. Pour chacun des participants, le concours sera à coup sûr un excellent moyen de se préparer à son examen final.»  

(Patrick Claudet)