Fruit d’un an et demi de développement, le Felco 1893 se targue d’être un subtil mélange d’ingénierie suisse et d’expertise culinaire.
Ciseau de cuisine, cisaille à volaille, pince de cuisson et ciseau à herbes: le Felco 1893 est extrêmement polyvalent. (Felco/EHL)
C’est une première dans l’histoire de Felco. Leader mondial du sécateur professionnel et des outils de coupe pour la viticulture et le jardinage, la maison neuchâteloise fait son entrée en cuisine. En collaboration avec l’EHL, elle a dévoilé la semaine dernière le sécateur culinaire professionnel Felco 1893 (en référence à l’année de création du leader mondial de l’enseignement en management hôtelier et en business). Pendant 18 mois, les ingénieurs et chefs ont travaillé main dans la main. Les prototypes ont été testés dans les cuisines de l’EHL, y compris au Berceau des Sens, le restaurant étoilé de l’école, et au Food Court. Chaque étape a donné lieu à des ajustements, jusqu’à la présentation récente, sur les hauts de Lausanne, du modèle à lame droite et manche ergonomique.
Sur le plan technique, le Felco 1893 est fabriqué en acier inoxydable chirurgical de qualité alimentaire et il est compatible avec le lave-vaisselle jusqu’à 90 °C. La lame inférieure est crantée afin d’assurer une accroche nette, la lame supérieure est affûtable pour prolonger sa durée de vie. Quid du manche ergonomique? Il est conçu pour convenir à toutes les mains, droitières comme gauchères, et de toutes les tailles. Fidèle à la philosophie de Felco, l’outil est réparable, les ressorts et pièces d’usure pouvant être remplacés, dixit Nabil Francis, CEO de l’entreprise neuchâteloise.
Présenté le 9 septembre, le sécateur culinaire a fait l’objet d’une démonstration par Patrick Ogheard, doyen de l’EHL School of Practical Arts. L’occasion de voir l’outil en action sur plusieurs volailles (crue et cuite), un pigeon, un homard et un turbot. L’outil a impressionné par sa puissance et sa précision, capable d’entamer sans effort la carapace du homard ou de suivre l’arête du turbot, là où les couteaux traditionnels montrent leurs limites, selon Patrick Ogheard. Le Felco 1893 a aussi prouvé son utilité pour des gestes plus fins, comme ciseler des herbes ou découper un film alimentaire.
(Patrick Claudet)