Si ses modalités doivent être encore précisées, la procédure de qualification des apprentis de dernière année aura bien lieu.
Responsable de la communication du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) au sein de l’Etat de Vaud, Julien Schekter livre quelques informations au sujet du cursus des apprentis en cours de formation dans l’hôtellerie-restauration. Dans le canton, ces derniers bénéficient d’un enseignement à distance depuis la fermeture des classes de l’Ecole professionnelle de Montreux (EPM), l’objectif ayant été dès le départ de maintenir le suivi des plans de formation avec une action spécifique pour les classes terminales.
Quid des procédures de qualification? «Si elles ne se dérouleront pas comme initialement planifiées en raison des mesures prises pour juguler l’épidémie, l’intention des autorités cantonales et fédérales est d’assurer la certification des personnes en formation professionnelle dans les meilleurs délais. Par conséquent, l’objectif actuel est de revoir l’organisation des examens et d’assurer tout ce qui peut l’être pour la formation des apprentis dans les conditions du moment, en particulier avec de l’enseignement à distance», explique Julien Schekter.
A l’heure actuelle, une nouvelle planification n’est toutefois pas encore possible. «Les services cantonaux y travaillent et se coordonnent avec les autorités fédérales de manière à pouvoir proposer des solutions applicables dès la sortie de la crise», ajoute le responsable de la communication.
Quant à la question de l’indemnité pour réduction de l’horaire de travail, à laquelle les apprentis ne peuvent d’ordinaire pas prétendre, elle a fait l’objet de mesures particulières à l’échelle nationale. «Le Conseil fédéral a en effet édicté une ordonnance sur les mesures dans le domaine de l’assurance-chômage en lien avec le coronavirus, qui prévoit que la perte de travail touchant les personnes ayant un contrat d’apprentissage est prise en considération en raison de la pandémie actuelle. Dès lors, les apprenti-e-s sont éligibles aux indemnités de cette assurance en cas de chômage technique», ajoute Julien Schekter.
De son côté, Jacques-Frédéric Siegler, directeur de l’EPM, communique régulièrement de nouvelles informations via le site de son institution.
(Patrick Claudet)
